Lorsque j'ai découvert Sleep Party People,j'étais à la montagne à 1870 m d'altitude, c'était en hiver, il y avait beaucoup de neige sur les arbres et on traversait une phase de température avoisinant les -25 degrés.Le matin quand je me réveillais il y avait le vent qui balayait les cristaux de neige et balançait une pluie fine dorée et bleutée par le froid et la glace.
Aujourd'hui quand j'écoute la musique de Sleep Party People je ne peux m'empêcher d'avoir ces images de cartes postales où le temps est arrêté,suspendu comme par magie au milieux de ce beau manteau blanc.
Si je devais définir la musique de ce groupe j'emploierais des adjectifs comme crystalline,fine, délicate ,pure ,rêveuse,intemporelle,quelque part entre Sigur Ros et Mogwai car de près comme de loin,ces groupes ont bien des points en commun.
La bande de lapins étranges nous vient du Danemark,Brian Batz est le créateur du projet ,la tête pensante du groupe,c'est également lui qui chante avec cette fameuse voix travaillée,détournée à l'extrême par les ordinateurs pour délivrer la vraie marque de fabrique des danois car leur identité vient en partie de là nous amenant dans des ambiances à la fois enchantées et désenchantées.
Ballade cinématique tout au long des 10 morceaux Third Drower ,avec comme base du piano,de la guitare et quelques touches électroniques parsemées par ci par là,et la sauce prend plutôt bien,s'accorde à merveille au fil des minutes.
Sleep Party People est un conte pour enfant triste car il faut bien le dire le ton est plutôt mélancolique Everything has a End, même s'il est entouré d'espoir 10 feet up
A noter l'incroyable live au X Sessions de Copenhague que je vous conseille vivement de regarder, leur performance sur le titre I'm not human at all est à couper le souffle aussi bien sur le plan musical que sur le choix esthétique (les couleurs sont quasiment cliniques)
Alors pour votre été si vous voulez embarquer des stalactites dans votre sac à dos ,vous savez ce qu'il vous reste à faire!
Aujourd'hui quand j'écoute la musique de Sleep Party People je ne peux m'empêcher d'avoir ces images de cartes postales où le temps est arrêté,suspendu comme par magie au milieux de ce beau manteau blanc.
Si je devais définir la musique de ce groupe j'emploierais des adjectifs comme crystalline,fine, délicate ,pure ,rêveuse,intemporelle,quelque part entre Sigur Ros et Mogwai car de près comme de loin,ces groupes ont bien des points en commun.
La bande de lapins étranges nous vient du Danemark,Brian Batz est le créateur du projet ,la tête pensante du groupe,c'est également lui qui chante avec cette fameuse voix travaillée,détournée à l'extrême par les ordinateurs pour délivrer la vraie marque de fabrique des danois car leur identité vient en partie de là nous amenant dans des ambiances à la fois enchantées et désenchantées.
Ballade cinématique tout au long des 10 morceaux Third Drower ,avec comme base du piano,de la guitare et quelques touches électroniques parsemées par ci par là,et la sauce prend plutôt bien,s'accorde à merveille au fil des minutes.
Sleep Party People est un conte pour enfant triste car il faut bien le dire le ton est plutôt mélancolique Everything has a End, même s'il est entouré d'espoir 10 feet up
A noter l'incroyable live au X Sessions de Copenhague que je vous conseille vivement de regarder, leur performance sur le titre I'm not human at all est à couper le souffle aussi bien sur le plan musical que sur le choix esthétique (les couleurs sont quasiment cliniques)
Alors pour votre été si vous voulez embarquer des stalactites dans votre sac à dos ,vous savez ce qu'il vous reste à faire!
CHRONIQUE SLEEP PARTY PEOPLE # 9
Sur www.trip-hop.net
Amateur de plongée en eaux troubles,cet album est fait pour vous!
Une chose est sûre la musique de Hundreds est en adéquation parfaite avec leur pochette,une forme fugitive flottant dans les eaux troubles,un moment saisi sur le vif,dans l'instant.
Comme si l'eau symbole de la "mère" planait tout autour de ce duo frère/soeur,venu d'Hambourg et le moins que l'on puisse dire c'est que les allemands savent manier l'électro froide à merveille!
Depuis la sortie de leur premier album en 2010 Philip Milner et Eva ont parcouru la moitié du monde,rencontré des centaines de personnes,ils ont une soif de live,c'est ce qui les aide visiblement à composer.
Quelque chose de paradoxal ressort de cet opus,ambivalence des sons à la fois organiques et sensibles.
Il y a des morceaux qui vous pousse insidieusement vers le fond de l'eau quand d'autres vous font subitement remonter à la surface,encore une fois il est question d'équilibre,de lignes de fuites et de perspectives car Hundreds prend du volume au fil des écoutes,comme si la palette qu'ils offraient n'était pas visible au premier abord,il faut forcer le regard,tendre les oreilles.
Dans les profondeurs abyssales ont peut y trouver " Fighter " " Machine " des morceaux qui tapent qui nous laisse sur le qui vive ,rien de sécurisant tout autour et puis en remontant vers la lumière,on découvre des titres beaucoup plus délicats " Let's Write the Streets " " I Love My Harbour ",un zeste de pop avec le délicieux " Wait for My Racoon "
Un réel talent que nous insuffle ces allemands,mélangeant avec brio la délicatesse et la sensibilité dans une oeuvre à double tranchant.
Amateur de plongée,il est tant de sauter!
A noter que leur Ep est en téléchargement gratuit sur leur site!
Sur www.trip-hop.net/
Une chose est sûre la musique de Hundreds est en adéquation parfaite avec leur pochette,une forme fugitive flottant dans les eaux troubles,un moment saisi sur le vif,dans l'instant.
Comme si l'eau symbole de la "mère" planait tout autour de ce duo frère/soeur,venu d'Hambourg et le moins que l'on puisse dire c'est que les allemands savent manier l'électro froide à merveille!
Depuis la sortie de leur premier album en 2010 Philip Milner et Eva ont parcouru la moitié du monde,rencontré des centaines de personnes,ils ont une soif de live,c'est ce qui les aide visiblement à composer.
Quelque chose de paradoxal ressort de cet opus,ambivalence des sons à la fois organiques et sensibles.
Il y a des morceaux qui vous pousse insidieusement vers le fond de l'eau quand d'autres vous font subitement remonter à la surface,encore une fois il est question d'équilibre,de lignes de fuites et de perspectives car Hundreds prend du volume au fil des écoutes,comme si la palette qu'ils offraient n'était pas visible au premier abord,il faut forcer le regard,tendre les oreilles.
Dans les profondeurs abyssales ont peut y trouver " Fighter " " Machine " des morceaux qui tapent qui nous laisse sur le qui vive ,rien de sécurisant tout autour et puis en remontant vers la lumière,on découvre des titres beaucoup plus délicats " Let's Write the Streets " " I Love My Harbour ",un zeste de pop avec le délicieux " Wait for My Racoon "
Un réel talent que nous insuffle ces allemands,mélangeant avec brio la délicatesse et la sensibilité dans une oeuvre à double tranchant.
Amateur de plongée,il est tant de sauter!
A noter que leur Ep est en téléchargement gratuit sur leur site!
CHRONIQUE HUNDREDS HUNDREDS #8
Sur www.trip-hop.net/
Elle gronde, grogne
Elle est prête à se répandre, à fracasser le silence,
Elle sait comment se faire entendre,
Elle me transit d’effroi,
Très vite, je ne sens plus mes membres,
Je tremble, confus, impossible de me détendre
Je m’abandonne dans les méandres de ces reflux,
Je ne suis plus que l’ombre de moi-même depuis notre entrevue,
Je ne connaitrais le repos qu’une fois son appétit repus,
Enfin, je cherche le replis mais je n’essuie que des refus.
À chaque fois qu’elle revient, c’est pour faire pencher la balance,
Quand plus rien ne me retiens,
Quand je subis son influence.
La science de la furie, l’art de la guerre,
Réveille tout mes démons si je l’écoute, si je coopère
Mais si je la contient, si je la domine,
Si j’en fait mon allier cacher sous ma poitrine
C’est fou la force qui se dégage de ses remous.
Quand elle est légitime,
Et que l’agneau défi le loup.
Elle est prête à se répandre, à fracasser le silence,
Elle sait comment se faire entendre,
Elle me transit d’effroi,
Très vite, je ne sens plus mes membres,
Je tremble, confus, impossible de me détendre
Je m’abandonne dans les méandres de ces reflux,
Je ne suis plus que l’ombre de moi-même depuis notre entrevue,
Je ne connaitrais le repos qu’une fois son appétit repus,
Enfin, je cherche le replis mais je n’essuie que des refus.
À chaque fois qu’elle revient, c’est pour faire pencher la balance,
Quand plus rien ne me retiens,
Quand je subis son influence.
La science de la furie, l’art de la guerre,
Réveille tout mes démons si je l’écoute, si je coopère
Mais si je la contient, si je la domine,
Si j’en fait mon allier cacher sous ma poitrine
C’est fou la force qui se dégage de ses remous.
Quand elle est légitime,
Et que l’agneau défi le loup.
Et elle attend son heure, tapis au plus profond de mon âme.
Son visage se reflète dans chacune de mes larmes.
Elle se nourrit de peine, de stresse et de frustrations,
Elle coagule lentement sous mon crane jusqu’à l’irruption.
Elle me talonne, s’imprègne de tout ce qui l’environne,
C’est la patrone du côté sombre, jamais elle ne pardonne.
La mémoire pleine, elle aime le goût de la revanche,
Saisit reine de mes neurones si par malheur ma raison flanche.
Plus je la refoule, plus je sens qu’elle devient folle,
Me triture l’encéphale pour enfin prendre la parole.
Et là, plus rien n’est drôle, non, plus rien ne parait frivole.
Elle ouvre la gueule et plus personne ne rigole
Son visage se reflète dans chacune de mes larmes.
Elle se nourrit de peine, de stresse et de frustrations,
Elle coagule lentement sous mon crane jusqu’à l’irruption.
Elle me talonne, s’imprègne de tout ce qui l’environne,
C’est la patrone du côté sombre, jamais elle ne pardonne.
La mémoire pleine, elle aime le goût de la revanche,
Saisit reine de mes neurones si par malheur ma raison flanche.
Plus je la refoule, plus je sens qu’elle devient folle,
Me triture l’encéphale pour enfin prendre la parole.
Et là, plus rien n’est drôle, non, plus rien ne parait frivole.
Elle ouvre la gueule et plus personne ne rigole
Elle éclate au grand jour et donne le change de ses sévices,
Elle coupe court aux longs discours et tord le coup de l’injustice.
C’est la bête noire qui veut la tête du tortionnaire
Ce plat qui se mange froid, cette hache que je déterre.
Elle coupe court aux longs discours et tord le coup de l’injustice.
C’est la bête noire qui veut la tête du tortionnaire
Ce plat qui se mange froid, cette hache que je déterre.
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