Bon,cette sortie date d'il y a 5 ans (ça me rajeunit pas tout ça!) et autant le dire de suite il s'agit là d'un bien bel album,tout en subtilité et délicatesse,véritable univers fragile que nous propose Sophie Michalitisanos jeune australienne pas plus connu en France qu'un peu partout ailleurs.
On sait qu'elle a fait ses études au conservatoire de Sydney et qu'elle a été remarqué pour ses talents de pianiste et de violoncelliste par Mark Linkous alias Sparklehorse et qu'elle a ainsi participé à deux de leurs albums.

Sol Seppy réalise une musique empreinte de poésie qui invite à l'introspection et aux rêveries.
Ce Bells of 12 pourrait parfaitement rentrer dans la case " à écouter par temps de pluie.. ",quelque part entre la terre mouillé et un vieux piano dans une maison abandonnée "Enjoy"

Les mélodies sont résolument dépouillées,quelques notes de piano "Enter One" sur une fine couche electro "Come Running" et quelques cordes derrière "Move" pour laisser place à la voix,véritable signature de l'album celle ci sait se faire sensuelle et langoureuse autant qu'amère avec parfois une force vive " Slo fuzz" (gros coup de coeur de ce disque,le morceau est très justement construit)

Un talent d'écriture rare pour un premier opus à l'univers intimiste que nous propose Sol Seppy,dommage car depuis il semblerait que la demoiselle ne donne plus aucun signe musical et pourtant son défis était réussit car le disque a était entièrement composé,joué et produit par ses soins.

Rassurons nous car bien au delà de la première écoute,les vertus thérapeutiques de cet album sont incroyables,les muscles se détendent,la pression diminue,les pensées négatives s'estompent jusqu'à un véritable lâcher prise,essayez l'expérience est garantie!

CHRONIQUE SOL SEPPY THE BELLS OF 1 2 # 5

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Enter | Sol Seppy by elandu
WORDS ARE MEANIGLESS
Mes deux yeux sont silencieux
L’œil droit se meurt, le gauche soupir
Je ne sais plus, lequel choisir
Mes deux yeux, j'ai arraché
Je préfère l'obscurité
(...)
LE PRINCE MIIAOU
Le prince Miiaou: J'ai deux yeux (Bonus Track) by La 3e heure!
LE GRAND VOYAGE
De la Grèce j'ai des images d'architectures magnifiques où le bleu azur et le blanc se mélangent, côtoyant la mer et les citronnades, des visions de cartes postales épurées, de scènes sublimes dans Le Grand Bleu. Et puis Serafim Tsotsonis fait son apparition dans cette scène électro grecque sous représentée à l'échelle mondiale.
Sur sa bio restreinte on apprend que le musicien baigne aussi bien dans le classique que dans la musique électronique. Il a travaillé sur des films, des pièces de théâtre, des documentaires, des vidéos d'art... et c'est dire l'éclectisme et la richesse que l'on retrouve tout au long de son album.

D'entrée de jeu on est happé par sa voix grave et rauque que l'on découvre dans les coeurs du premiers titre Red Green Blue, morceau en introduction plus chargé en mélancolie que les suivants. Pour le reste on sent les nombreuses influences de l'artiste et son amour pour la techno allemande qui n'est pas sans rappeler le son particulier de Paul Kalkbrenner avec des titres comme Catch the Cloud ou bien encore Alone in the Stars que l'on pourrait retrouver sans hésiter sur la BO de Berlin Calling.

La force de Beautiful People réside certainement dans son atmosphère éthérée particulière.
La diversité de sa musique quels que soient les registres abordés (jazz, trip hop, folk, electronica) témoigne du talent de Serafim Tsotsonis, c'est un touche à tout et ça se sent!
Il suffit d'écouter le sublime  Omnipresent pour se rendre compte des capacités de l'artiste.

Un disque parfaitement construit, tout en équilibre qui se déguste, et qui prend un peu plus de consistance au fil des écoutes, un peu comme une citronnade justement dosée!
Une ouverture d'esprit que l'on retrouve à l'écoute de Beautiful People par sa virtuosité.
Ça fait du bien!

CHRONIQUE SERAFIM TSOTSONIS BEAUTIFUL PEOPLE # 4

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CAYETANO & SERAFIM TSOTSONIS - "Driva Man feat. Abbey Lincoln" by CAYETANO
I went to the Doctor Today
he stuck a gizmo on my chest
and then stuck the other end of it into his ear
I felt nervous.
My heart jumped a BPM
BPM rolled over BPM
Doctor stared at the floor.
I could hear my breath.
My breath breathing loud. 

AORTA // Doctor Flake
LE LANGAGE ARAIGNÉE

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PURE TIBETAN HERBAL INCENSE
"Troisième album du collectif Screenatorium, Flyentists est l'apogée de la vision du trip hop moderne de la formation française. Plus organique, plus minimal que les précédents disques, ce dernier opus se distingue des ses ainés, tout en gardant ce qui à fait la touche Screenatorium. Thèmes de piano envoutant, cuivres savamment dosés, voix charmeuses distillées avec parcimonie sur des bases musicales flirtant entre hip hop, jazz, dub et electro, tout est présent.

Pour parfaire la formation, Djeh et Nawelle Saïdi accueillent avec eux le pianiste Jordan Melikian, le trompettiste Manu Aurousset, et une seconde voix en la personne d'Astrid Van Peeterssen.

Parce que voyager en musique est encore possible, et que les routes sont multiples, Screenatorium nous livre une conception des échappées musicales comme on aime l'entendre."

SO TIRED
UNE QUESTION DE TEMPS
J'attendais beaucoup de cet album au titre évocateur, je me suis empressée de l'écouter et de l'écouter encore pour qu'au final il me reste dans l'estomac. Un sentiment d'inachevé, comme si l'artiste avait voulu de façon trop radicale prendre une tournure folk-electronica où même les matins d'hivers ne font pas échos à sa musique.
Vous l'aurez compris The devil's walk m'a laissé un arrière goût.
Malgré cela je ne peux pas " casser " pour autant le talent d'Apparat qui nous a habitués jusqu'ici à du très lourd.
Peut-être lassé des dancefloors, Sascha Ring laisse place à un disque où l'introspection atteint son paroxysme.
De longues ballades langoureuses, des nappes d'ambiantes sonores toujours à la limite du lâché prise (Song of los/Black water) et c'est sûrement ça qui m'a frustrée tout au long de cet LP.
On ne retrouvera jamais ces explosions qui faisaient la patte de cet artiste, la force fidèle de ses précédents albums.
Apparat semble être resté en retrait, distillant une multitude de sons sans vraiment trouver l'éclat, sans vraiment créer l'émotion.
Le titres Ash black veil et The soft voices die sont peut-être les seuls où l'on retrouve l'identité de l'artiste même si là encore le sentiment est retenu.

Pour conclure cette marche du diable un peu trop angélique (Goodbye) invite l'auditeur à rentrer dans l'album sans vraiment trouver la lumière.
Un voyage en demi teinte qui lassera plus qu'il n'éblouira, correct mais sans plus.

CHRONIQUE APPARAT THE DEVIL'S WALK # 3

LA TECHNOLOGIE DES GENRES HUMAINS
BENT